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Le point sur ... le cimetière

C'en est presque gênant de montrer du doigt l'incapacité des élus de la majorité à analyser les problèmes et à les traiter. Le cimetière en est encore aujourd'hui la triste réalité. Des étais ont été disposés à l'extérieur, sur la partie du mur la plus détériorée, et des barrières assurent, à l'intérieur, la sécurité des "visiteurs" ... mais nous sommes toujours en attente d'une réunion d'urgence de la commission, pourtant demandée par un membre de la majorité.

 

Certes, le problème n'est pas nouveau et d'anciens conseillers municipaux pourraient témoigner de leurs demandes d'actions antérieures auprès des Maires respectifs depuis quelques décennies mais ma lettre du 24 septembre dernier (voir ci-dessous) aurait dû alerter le Maire et son équipe sur l'urgence (à force de ne rien faire) de la situation. Avant de vouloir traduire en anglais les plaques commémorant nos illustres défunts, posons-nous la question de savoir s'il faut montrer un tel désastre aux visiteurs potentiels. Pour ma part, j'ai déjà la réponse ! Mais ne peut-on faire les deux en même temps ?

 

En fait, notre cimetière souffre de plusieurs maux qu'il ne semble pas inutile de rappeler ici.

  • Tout d'abord son aspect extérieur. Un rapide tour du cimetière montre que le mur d'enceinte est loin d'avoir été réalisé dans les règles de l'art. Il n'est pas nécessaire d'être maçon pour s'en rendre compte. Peu importe de savoir quels sont les coupables : il faut "faire quelque chose". L'urgence est à la consolidation puis à la reconstruction rapide des parties de mur qui menacent de s'effondrer, tout en gardant à l'esprit qu'une reprise globale sera nécessaire, notamment sur le mur de façade dont le moins qu'on puisse dire est qu'il n'est pas très "accueillant".

 

  • Son entretien qui, "de temps à autres", souffre d'un déficit de visite et de réaction de la part de nos personnels communaux qui n'agissent bien souvent que sur demande suite à une "dégradation inacceptable". Ce ne sont pas eux les seuls coupables mais bien ceux qui les dirigent (je ne citerai personne : ils se reconnaîtront). De plus, je pense que nous pourrions, à peu de frais, déplacer (supprimer) le dépotoir de l'entrée vers le côté gauche (à l'emplacement de l'existant avec création d'un "masque") afin d'éviter d'offrir à la vue des "visiteurs" un tas d'ordures parfois peu conforme à la sérénité des lieux. Certes, cela dénote aussi un manque de civisme chez certains de nos concitoyens mais à défaut de les sanctionner, "faisons avec".

 

  • Le carré D (à droite en entrant), mérite également qu'on "s'attaque" à un plan réfléchi qu'il est grand temps de réaliser. Il accueille aujourd'hui les nouveaux défunts dans des conditions que je qualifierai de "minimales". Cela remet "sur le devant de la scène"  la relève des tombes "en état d'abandon" dont la procédure est terminée depuis plusieurs années et qui n'attend plus qu'un arrêté de reprise signé du Maire et une inscription en programmation financière sur quelques budgets successifs (réalisation par tranches). Cela pose également la question de l'extension du cimetière, par ailleurs prévue au Plan local d'Urbanisme, qui permettrait à notre commune de relancer sans problème la possibilité d'acquisition de concessions perpétuelles dont je rappelle qu'elles peuvent, sous certaines conditions, être également déclarées "en état d'abandon" et faire ainsi l'objet de reprise par la commune.

Nous le voyons ici, la commission cimetière a "de quoi  s'occuper", en liaison sans aucun doute avec celle chargée de l'urbanisme et celle chargée des travaux.

  • J'en terminerai enfin par un souhait, qui devrait également ravir tous ceux, de passage, qui aiment visiter les cimetières et les tombes : celui de réserver à la tombe de l’artiste peintre, Stéphane BRECQ (1894-1955), qui fut directeur des Beaux-Arts du Cambodge de Phnom-Penh de 1928 à 1938, la même attention que celle réservée à nos illustres défunts (René Caillié, Jean-Martin Bienassis, Victor Liotard et son fils Louis, Jean Tabary et sur un autre plan, nos deux fusillés que nous commémorons tous les ans).

 

Ma lettre du 24 septembre 2014 ( cliquez ici)

 

 

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